La globalisation ne saurait être pensée uniquement, ni même principalement en termes économiques…
Il s’agit en réalité de la pensée et de la mise en actes d’une stratégie globale où l’économique se combine au politique et au militaire, sans qu’il y ait priorité dans l’ordre des facteurs.
La question, pour les uns comme pour les autres, est aujourd’hui de trouver les voies et les moyens de préserver, mais aussi d’accroître leur puissance pour ne pas subir la loi du plus fort. Pour cela, les approches académiques existantes ne suffisent plus. Leur vision classique du cloisonnement disciplinaire, leurs grilles de lecture peu à même de penser la dimension de la globalisation, de la gouvernance, du conflit et la notion de puissance, les rendent incapables de former les décideurs d’aujourd’hui. Il devient donc indispensable de combler cette carence.
Lundi 9 février 2015, 19h00-20:30
1 rue Bougainville, 75007 Paris
Entrée gratuite
Inscription : event(at)aege.fr
Source : AEGE
Laurent HENNINGER :
Laurent HENNINGER chargé d’études à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (IRSEM). En 2011, il participe a la fondation au magazine de vulgarisation Guerres et Histoire en tant que membre du comité de rédaction, en phase avec ces idées. Il a collaboré au Dictionnaire de stratégie.
Il travaille depuis plusieurs années sur le concept de la « révolution » ou de la « mutation militaire » dans la longue durée historique, au croisement de l’histoire des techniques ou celle des idées, de la sociologie et de l’anthropologie ; sur la naissance et le développement du concept d’« art opératif » dans les armées des XIXe et XXe siècles, ainsi que sur l’histoire militaire soviétique (notamment la période de l’entre-deux-guerres et la « Grande Guerre patriotique »).
Benoist BIHAN :
Benoist BIHAN, est chercheur en études stratégiques et coordinateur éditorial, Areion Group / CAPRI (Centre d’Analyse et de Prévention des Risques Internationaux), Paris.