Un gang était accusé de vendre des armes et des policiers en civil ont enregistré une vente. Mais la défense a affirmé que la police avait falsifié l’enregistrement et avait collé plusieurs enregistrements séparés pour faire valoir leurs arguments. Selon le Dr Cooper :
« La défense a fait des allégations et on nous a demandé si nous pouvions authentifier les enregistrements. Nous avons effectué diverses formes d’analyse, y compris l’analyse de fréquence du bourdonnement et nous avons trouvé quelques signaux de bonne qualité. La date et l’heure présumée des enregistrements correspondaient parfaitement avec les données extraites des enregistrements eux-mêmes »
L’analyse a révélé que les enregistrements n’ont pas été altérés – et cela s’est avéré crucial pour le procès. Les trois suspects – Hume Bent, Carlos Moncrieffe et Christopher McKenzie – ont été reconnus coupables et ont écopé au total d’une peine de 33 ans pour leur implication dans un trafic d’armes à feu.
Les spécialistes de la police métropolitaine ont été les premiers à automatiser le système. Le Dr Cooper explique que la technique commence maintenant à être largement utilisée dans ce service mais aussi dans d’autres services du monde entier. Mais, malgré les énormes progrès de ces techniques, il admet être toujours confronté à de nouveaux défis.
» La criminalistique numérique est constamment en mouvement, et la technologie évolue chaque jour. Chaque fois qu’un nouveau format numérique est mis sur le marché, nous devons être en mesure d’extraire les données à partir des enregistrements et de trouver des nouvelles techniques pour les exploiter au maximum »
Le murmure électrique pour combattre le crime – Police Scientifique.
Via Alex (THX)