Expert en intelligence économique : traqueur d’infos
Toujours en alerte. Curieux et tenaces, ces pros de l’info doivent constamment suivre les évolutions marketing et financières de leur marché, analyser le potentiel d’une zone géographique et étudier les tendances géopolitiques en général. «Nous devons anticiper les répercussions d’un événement, même s’il est très éloigné, poursuit Philippe Le Naour. En ce moment, par exemple, Qantas – une compagnie aérienne australienne – cherche à développer une offre très haut de gamme qui viserait une clientèle chinoise. Il s’agit pour nous de décrypter quel pourrait être son impact sur Air France. Notre métier, c’est l’art d’anticiper.»
L’intelligence économique permet à l’entreprise de conquérir de nouveaux clients, d’innover au bon moment, d’anticiper les évolutions de son environnement, de provoquer de nouveaux partenariats et d’asseoir son influence. Pourtant, peu de sociétés osent encore afficher publiquement l’existence d’une équipe dédiée.
via Expert en intelligence économique : traqueur d’infos – Capital.fr.
Un avis partagé par le consultant en intelligence économique Frédéric Martinet : “L’IE est plus un concept porté par les chambres de commerce que réellement déployé au niveau des PME, estime-t-il. Ce sont surtout les entreprises de plus de 100 salariés, sur des technologies innovantes ou des marchés internationaux qui s’y intéressent”. Les PME doivent faire face à un problème de ressources, de moyens et de temps. “J’ai calculé qu’un dirigeant disposait de 20 minutes par jour à consacrer à l’intelligence économique. Cela ne lui laisse même pas le temps de lire un journal !”, s’exclame Pascal Frion. Les petites entreprises mettent également en cause des outils de collecte de l’information trop coûteux et inadaptés à leurs besoins.
via Veille économique – L’intelligence compétitive dans les PME | Le nouvel Economiste.