Quelques exemples très concrets prouvent l’absurdité des mesures techniques de protection. Lorsqu’il était patron de la Fnac, Denis Olivennes avait avoué que l’abandon des DRM avait eu un impact positif sur les ventes numériques. Même constat chez EMI, puisque les ventes sont restées à niveau alors même que l’abandon des DRM a été accompagné d’une hausse du prix des singles de 30 %.
La boutique numérique 7 Digital est un autre exemple. Son chiffre d’affaires a ainsi progressé de 188 % quelques temps après l’abandon des DRM. Les signes démontrant les inconvénients des DRM pour le développement de l’offre légale sont nombreux. Il ne tient qu’aux ayants droit de les remarquer et d’agir en conséquence pour faire donner un coup d’accélérateur aux ventes.
À l’heure actuelle, les verrous numériques ont pratiquement disparu des boutiques légales de musique numérique. Toutefois, les DRM sont encore bien présents dans d’autres secteurs culturels : cinéma, jeux vidéo ou livres numériques.
La carotte a toujours mieux fonctionné que le bâton.