Globalement, les producteurs de DPI ont trois marchés potentiels.
- Le premier concerne la gestion des flux chez les opérateurs (FAI, Télécoms, etc). Schématisons : vous êtes une grande chaîne de télévision, vous voulez que vos flux soient d’une qualité parfaite pour les internautes ou les détenteurs d’un abonnement via la TV par Internet. Il faut que l’opérateur (le FAI) vous assure cela. Comment faire ? Le DPI. C’est un petit accroc dans la neutralité du Net, mais difficile à interdire.
- Le deuxième concerne l’interception dite « légale ». L’Etat (la Justice) a parfois besoin d’écouter ce que fait un particulier, dans le cadre d’une instruction judiciaire. Sous le contrôle d’un juge (ouf, ils existent encore, Nicolas Sarkozy n’ayant pas eu le temps de les tuer tous avec son projet de disparition du juge d’instruction).
Et pour mettre sur écoute la ligne de téléphone sous IP, le mail, le surf, etc d’une personne, quoi de mieux que le DPI ? Ce marché est un marché de niche. Car même dans un pays comme le notre, où le président est un fanatique de la mise en fiches, les écoutes légales concernent une très faible partie de la population.
- Reste donc un troisième marché, bien plus juteux, celui de l’écoute globale d’un pays. Bien sûr il y a un petit souci. Trouver un pays qui veut écouter toute sa population. Généralement, il n’y a que les dictatures dure ou les Etats policiers pour faire ce genre de choses.
Je rappel que ce site à juste pour but d’informer …
Merci