Né en 1951 à Dakar, Pierre Fayard est titulaire d’un doctorat en sciences de l’information et de la communication de l’Université de Grenoble III dont le sujet porte sur les mutations de la communication publique des sciences et des techniques (1987) sous la direction de Bernard Miège.
Il entre à l’Université de Poitiers en 1988 où il est cofondateur du Laboratoire de recherche sur la Communication et l’Information Scientifique et technique (LABCIS) qu’il dirige de 1993 à 2004 et où il conduit des études comparées sur l’information scientifique dans la presse quotidienne européenne. En 1989, il impulse la création du réseau international Public Communication of Science and Technology[1] qu’il préside jusqu’en 1993 et dont il demeure membre du Steering Committee.
Dans les années 1994 – 96, il contribue de manière centrale à l’émergence du pôle intelligence économique de l’Université de Poitiers (Institut de la Communication et des nouvelles Technologie) et dirige le premier DESS en Intelligence Economique entre 1998 et 2001. C’est dans ce cadre qu’il développe une ligne de recherche sur l’approche comparée des cultures stratégiques.
Entre septembre 2004 et août 2008, il assure la direction du Centre franco-brésilien de la documentation scientifique et technique à Sao Paulo – Brésil[2], Etablissement à Autonomie Financière du Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes, qui assure une mission d’information scientifique et académique pour les Français et pour les Brésiliens, anime le réseau CampusFrance Brésil[3] et le portail France-Brésil [4].
Il est nommé Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle à l’Ambassade de France au Pérou le 1er septembre 2008.
Aikidoka 3e dan Aïkikaï, Sao Paulo 2007, Associaçào Pesquisa de Aikido[5]. 2e dan, Grenoble 1987, Groupe Aïkido André Noquet[6]. 1er dan, Grenoble 1984, Fédération Française de Judo et Disciplines Associées, puis Fédération Française d’Aikido et de Budo[7]. Pratique et enseigne à l’Asociacion de Aikido del Peru à Lima[8].
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Fayard
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LA MAITRISE DE L’INTERACTION(Merci à a Outil froid pour l’info)
A tous les âges et sous toutes les latitudes, l’information et la communication tout comme l’influence et la désinformation jouent un rôle de premier plan dans la prose de l’existence qu’est la stratégie. L’histoire en témoigne et le XXIe siècle ferait-il exception ?
Aujourd’hui la puissance des moyens technologiques de l’information et de la communication redimensionne les fins qu’ils sont censés servir. La banalisation de ces technologies met à l’ordre du jour l’étude des nouvelles conditions de la stratégie quel qu’en soit le domaine d’application. En puisant dans les grands classiques d’Extrême-Orient et d’Occident de la stratégie, ce livre propose un éclairage informationnel et communicationnel de l’interaction des volontés dans le conflit mais aussi dans la coopération.
Extrait : Intelligence, liberté et économie (Chapitre 1 P25)
Par nature, la stratégie, où des volontés se confrontent, n’est pas une science exacte au sens donné par Claude Bernard au siècle dernier. Dans cet art de la combinatoire dans le temps et dans l’espace de moyens hétérogènes au service d’une fin, les mêmes conditions ne produisent pas forcément les mêmes effets. Ériger en dogme ce qui réussit, même magistralement une fois, est à terme suicidaire. L’histoire enseigne et démontre au-delà du nécessaire que l’arme absolue est un non-sens stratégique. Les Goliath finissent toujours par rencontrer leur David.A la longue, l’hégémonie, droguée par l’habitude, assimile abusivement son statut à un ordre naturel des choses et néglige une créativité source d’adaptation. Pour s’en garder, la stratégie de la Chine traditionnelle recommande, dans une par faite logique de jeu de go la création de dispositifs qui maintiennent un avantage relatif, de
préférence au désir épuisant de dominer sans partagez.
Le go, jeu stratégique emblématique de l’ Asie, se présente de manière surprenante comme l’ inverse du jeu d’échecs. Les pierres (pions) sont absentes du jeu au départ, de valeur égale elles ne sont pas mobiles, le début d’ une partie commence par les bandes pour confluer vers le centre à la fin. . .L’ avantage s’ obtient du fait de la qualité des relations ou connexions entre les pierres. Dans le go, la victoire résulte d’ un avantage de points alors qu’elle est absolue aux échecs à travers la capture du roi adverse.
Voir Le Go aux sources de Vavenin Pascal Reysset, Algo Chiron, Paris, 1994.Image et Article sur : Géopolitique
et jeu : jeupolitique