Hack : attaquer le processeur plutôt que le logiciel ? (Clubic.com)
Samuel King, en charge de ces travaux, et son équipe partent du double constat suivant : primo, les défenses logicielles sont de plus en plus difficiles à franchir, et l’énergie à dépenser pour y parvenir rend l’intrusion nettement moins intéressante. Secundo, les grandes entreprises et administrations, principales cibles d’attaques de hackers, s’équipent de plus en plus fréquemment auprès de grands distributeurs chez qui il est relativement aisé de s’introduire pour modifier une machine en toute discrétion. Dès lors, ils envisagent la mise au point d’une attaque, simple et efficace, basée sur une modification matérielle de la machine cible, et s’attellent à la mise au point d’une puce de test, surnommée Illinois Malicious Processor, capable d’altérer le fonctionnement d’un processeur pour ouvrir une brèche dans un ordinateur.
voir aussi :
First USENIX Workshop on Large-Scale Exploits and Emergent Threats (LEET ’08)
1st Workshop on Large-Scale Computing (LASCO’08)