Et si les BCI (pour « Brain-Computer Interfaces », que l’on peut traduire par « Interfaces Cerveau-Ordinateur »), non contents de nous donner la possibilité, notamment destinée aux handicapés, de contrôler des machines par la pensée permettaient également à des machines de savoir qui nous sommes ?Julie Thorpe, étudiante à la Carleton University, au Canada, avance en effet que « les signaux émis par le cerveau de tout un chacun sont légèrement différents, y compris lorsque l’on pense à la même chose. Ils sont uniques, comme les empreintes digitales ».Avec son professeur Paul Van Oorschot, spécialisé en sécurité informatique, Julie Thorpe estime ainsi qu’il serait possible de s’authentifier, en se contentant de penser à son mot de passe. Ces pass-thoughts (« pensées de passe ») permettraient dès lors d’éviter les risques de vol et d’usurpation de mots de passe, cartes d’identification et autres identifiants biométriques. De plus, il serait également possible de choisir comme mot de passe, non pas une suite de chiffres et de lettres, mais un son ou un souvenir, rendant d’autant plus difficile sa prédiction et son ‘cassage’. Il ne reste plus qu’à trouver un moyen de séparer le bruit de fond de toutes nos pensées de ce signal très particulier, et de développer une interface moins astreignante et coà»teuse que les casques bardés d’électrodes utilisés aujourd’hui dans les BCI. Source: internetactu.net sous Licence Creative Commons by-nc |